Ravel par lui même

MIROIRS

« Les Miroirs forment un recueil de pièces pour le piano qui marquent dans mon évolution harmonique un changement assez considérable pour avoir décontenancé les musiciens les plus accoutumés jusqu’alors à ma manière. […] Le titre des Miroirs a autorisé mes critiques à compter ce recueil parmi les ouvrages qui participent du mouvement dit impressionniste. Je n’y contredis point, si l’on entend parler par analogie. Analogie assez fugitive d’ailleurs, puisque l’impressionnisme ne semble avoir aucun sens précis en dehors de la peinture. Ce mot de miroir en tout état de cause ne doit pas laisser supposer chez moi la volonté d’affirmer une théorie subjectiviste de l’art. »

— Ravel, Esquisse autobiographique1928

LES OISEAUX  enregistrement remasterisé – date non connue

LA VALLEE DES CLOCHES enregistrement remasterisé – date non connue

CHANTS HEBRAIQUES

Maurice Ravel accompagne en 1926 Madeleine Grey dans « Mejerke » tiré des « Trois Chants Hebraiques. »

Enregistrement 78 TOURS  joué sur un  Victor Orthophonic Credenza Phonograph.

GASPARD DE LA NUIT

Dans Le Gibet, Ravel tient le pari de garder pendant cinquante-deux mesures une pédale de si bémol. Ce sont au total cent cinquante-trois octaves de si bémol qui sont répétées. Les motifs qui les accompagnent sont joués « sans presser ni ralentir jusqu’à la fin ». Ce morceau hypnotique baigne dans une atmosphère blafarde et lunaire.

LE GIBET  enregistrement remasterisé – date non connue

CHANSONS MADECASSES

« Les Chansons madécasses me semblent apporter un élément nouveau – dramatique voire érotique – qu’y a introduit le sujet même de Parny. C’est une sorte de quatuor où la voix joue le rôle d’instrument principal. La simplicité y domine. L’indépendance des parties s’y affirme. » (Maurice Ravel, Esquisse biographique1928)

NAHANDOVE; AOUA; IL EST DOUX  Madeline Grey : soprano et Maurice Ravel au piano-Paris-1928

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